Les sacrements

Le baptême
Le baptême est le premier des sacrements de l’initiation chrétienne. C’est une étape pour entrer dans le mystère du Christ mort et ressuscité et de grandir dans la foi.

Être baptisé, c’est être plongé dans la mort et la résurrection du Christ, c’est un rite de passage. Configurés au Christ, nous devenons fils d’un même Père et frères de Jésus-Christ, par l’Esprit Saint. Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé renaît à une vie nouvelle. Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu.


La première communion


La première communion fait partie de l’un des sept sacrements de l’Eglise Catholique. Elle permet aux croyants de recevoir le corps du Christ avec l’Eucharistie.

 

Qu’est-ce que la première communion ?

La première communion est une tradition catholique qui marque le sacrement de l'Eucharistie. Ce jour-là, les enfants reçoivent le corps et le sang du Christ. Cette cérémonie se déroule à l'église en présence de la famille, mais aussi de tous ceux qui souhaitent y assister, parrain et marraine, amis...

Généralement, après la cérémonie toute la famille se retrouve chez le communiant pour un repas de fête. Il est courant de recevoir des cadeaux religieux lors d'une première communion.

 

A quel âge peut-on faire sa première communion ?

C’est une célébration qui concerne les enfants âgés entre 7 et 12 ans. Cependant la première communion peut se faire à tout âge.

Pour pouvoir faire sa première communion il faut être obligatoirement baptisé. C’est une journée importante pour un enfant aussi bien pour l’aspect chrétien que pour le choix vestimentaire. Les filles et les garçons doivent avoir des tenues à la hauteur de l’événement, traditionnellement blanc.

Comment se préparer à célébrer sa première communion ?

Les enfants doivent être baptisés auparavant. Ils doivent se préparer à la communion avec au moins deux années d'enseignement de catéchisme au cours desquels ils vont développer leurs connaissances auprès de l’Eglise. Avant la communion les enfants doivent se confesser devant un prêtre.

 

La confirmation

Le baptême, la confirmation et l’eucharistie constituent l’ensemble des sacrements de l’Initiation chrétienne. Ils conduisent à leur pleine stature les fidèles appelés à exercer leur mission dans l’Eglise et dans le monde : annoncer Jésus Christ, célébrer la gloire de Dieu et servir l’homme et le monde.

Par le sacrement de la confirmation, le lien des baptisés avec l’Eglise est rendu plus parfait, ils sont marqués du sceau de l’Esprit Saint, enrichis d’une force spéciale de l’Esprit Saint, force qui fut accordée aux Apôtres au jour de la Pentecôte pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, par la parole et en action.

 

La pénitence et la réconciliation

Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.


 

L’ONCTION DES MALADES

Le sacrement de l’onction des malades est souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme. Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades : «Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.»

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades. Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal. Alors que la maladie apporte souffrance et l’inquiétude, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

«Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai»  Mt 11, 28

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.

 

Le mariage

Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.

C’est un engagement pris devant Dieu. La dignité de cet engagement s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. Chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement. Les conjoints se promettent fidélité, et cette promesse est source de confiance réciproque.

 

Le sacrement de l’ordre

Au sein de l´Église catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l’on appelle « ministres ordonnés ».

Leur mission dans l´Église leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l´ordre, généralement appelé « ordination ». Le sacrement de l´ordre se caractérise par l´imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes.
Le ministre ordonné manifeste à tous que c´est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

Le sacrement de l’ordre comporte trois degrés :

l’épiscopat pour les prêtres appelés par le pape à devenir successeurs des apôtres auprès d’une Eglise particulière

le presbytérat pour les diacres appelés par leur évêque à devenir prêtre par l’ordinationsacerdotale, collaborateurs des évêques ; ils sont envoyés au service d’une partie du peuple de Dieu (paroisse…)

le diaconat pour les hommes appelés par leur évêque à servir l’Eglise diocésaine à l’image du Christ Serviteur