XXXIII Niedziela zwykła - XXXIII dimanche du temps ordinaire

L'avènement du Christ
      « Il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ces paroles étaient vraies du Temple construit par Salomon..., car tout ce que nos mains construisent succombe à l'usure ou au délabrement, est renversé par la violence ou détruit par le feu... Mais il existe aussi un temple en chacun de nous qui s'écroule si la foi fait défaut, et particulièrement si au nom du Christ on cherche faussement à s'emparer de certitudes intérieures. C'est peut-être cette interprétation qui est la plus utile pour nous. En effet, que me sert de savoir le jour du jugement ? À quoi me sert, ayant conscience de tant de péchés, de savoir que le Seigneur viendra un jour, s'il ne vient en mon âme, ne revient pas en mon esprit, si le Christ ne vit en moi, si le Christ ne parle en moi ? C'est donc à moi que le Christ doit venir, c'est pour moi que doit avoir lieu son avènement.
      Or le second avènement du Seigneur a lieu au déclin du monde, quand nous pouvons dire : « Pour moi le monde est crucifié, et moi pour le monde » (Ga 6,14)... Pour celui à qui le monde meurt, le Christ est éternel ; le temple est pour lui spirituel, la Loi spirituelle, la Pâque même spirituelle... Pour lui donc se réalise la présence de la sagesse, la présence de la vertu et de la justice, la présence de la rédemption, car le Christ est bien mort une seule fois pour les péchés du peuple, mais afin de racheter chaque jour les péchés du peuple.